Interview de Paolo + texte de Vincent Furnelle
à la demande de Leïla Radoni, voici en exclusivité une interview de Paolo par Danièle Copus pour radio locale lux, l’enregistrement date de Juillet 2007, quand ça passera, Danièle annoncera les titres des morceaux avant de les envoyer sur antenne, ici c’est donc du brut, il y a des choses à couper, mais j’ai préféré ne toucher à rien car ils sont trop mignons tous les deux, si la radio était tout le temps comme ça, on ne l’éteindrait plus
Cliquer ci-dessous pour écouter l’interview
Voici un texte que Vincent Furnelle a écrit en écoutant “Storie Vere” – Ce morceau qui reprend le thème de “Mariage à l’Italienne”.
« Sophia Loren dans mariage à l’Italienne » : images de cinéma surgissant dans la musique … comme dans un rêve … et c’est cela l’histoire vraie!
Je reconnais bien là Paolo pour qui, depuis son premier disque, la vraie vie pourrait être un rêve, Paolo avec qui le passage de l’un à l’autre se fait toujours avec aisance.
Chez lui, nulle complaisance pour le drame, le souci perpétuel de ne pas s’abandonner à une vision tragique de la vie, d’en assouplir les aspérités. Sa musique est italienne par son aptitude à dissoudre toute gravité en légèreté. Dans sa chaleur, les obstacles et les résistances fondent, les frontières deviennent perméables, les transitions souples, la mélancolie douce.
La vraie vie n’est qu’un rêve parce que le rêve est vrai. La musique de Paolo nous aide à vivre notre rêve, à rêver notre vie ; elle nous endort en nous éveillant à la vraie vie, nous éveille en évoquant rêves et souvenirs.
Et bien sûr ces jours-ci les souvenirs remontent par nuées, les uns merveilleux, les autres drôles, féériques, malicieux, complices … tous à la fois beaux et aujourd’hui blessants, douloureux parce que tendres.
Mais, dans cette lumière d’hiver où les ombres s’allongent, la guitare de Paolo nous rappelle avec sagesse que « nous sommes faits de la même étoffe que les songes. »
Vincent Furnelle
Bravo Alexandre, très beau texte !
Quelle forte émotion écouter Paolo pour la première fois après 59 ans, quand il était en train de commener avec la guitare et les chansons.
Petit Italien comme lui, à la fin des années 50 je vivais en Hollande tout près de la frontière belge. Nos pères étaient collègues, et on rendait souvant visite aux Radoni à Bruxelles. De deux ans plus jeune que lui, j’admirais beaucoup Paolo avec ses nombreux intérets et son talent.
Seulement aujourd’hui j’ai appris de ses grands succès et de sa fin prémature. Quel regret d’avoir perdu tout lien pendant si loingtemps. Les personnes comme lui ne devraient jamais disparaitre. J’embrasse fort toute sa famille…